Contre-Regards

par Michel SANTO

Les déjections canines sans « voix » dans ces législatives !

       

Dans ma petite ville, Narbonne – qui se veut grande ! –, un débat, rapporté dans la gazette locale, d’une rare intensité intellectuelle fait rage. Son objet, les déjections de la population canine  – de passage ou résidente. Sa cible ? l’arrêté du maire ne les verbalisant – leurs maîtres, pas les clebs – que sur les espaces verts du centre-ville.

En Région Occitanie, après la débâcle électorale du PS, la majorité de Madame Delga est menacée d’implosion…

     

   

Dans les deux plus « gros » départements de la Région Occitanie, la Haute-Garonne et l’Hérault, qui fournissaient régulièrement les plus forts contingents de députés socialistes, tous les sortants ont été sèchement éliminés dès le premier tour de ces élections législatives. Une déroute historique, avant la disparition totale, ou presque, de représentants de cet ex-parti dominant, dimanche, dans pratiquement toute la Région.

2eme circo de l’Aude ! Dimanche, monsieur Daraud (FN) et sa Panzerdivizion seront défaits…

 

Je ne vais pas commenter ici le résultat du premier tour des législatives sur la deuxième circonscription de l’Aude. Dans un billet récent,  je prédisais un possible duel Pérea-Daraud, mais pas  dans cet ordre d’arrivée avec le jeune maire de Villedaigne, candidat de LREM, largement en tête au soir du premier tour.

Nous vivons une véritable révolution démocratique !

   
 

Les Français ont parfaitement intégré l’idée, depuis l’instauration du quinquennat, que la seule élection qui comptait était l’élection présidentielle. Et ils en tirent deux conséquences. La première est de donner au Président nouvellement élu, aux législatives suivantes, une majorité conséquente ou absolue à l’Assemblée. La seconde, pour une grande partie des électeurs, surtout ceux des partis perdants, à ces mêmes législatives, une forte abstention.

Sur le parvis de la Scène Nationale, Didier Mouly faisait son théâtre…

 

 
 

Samedi dernier, Didier Mouly faisait son théâtre. Dans son rôle habituel ! Celui de Tartuffe. Sur un parvis – de sa compétence – aux marches défoncées (1), sous un soleil de plomb et devant un public – petit – anesthésié, il a éreinté la gestion de la Scène Nationale – déficitaire – par Jacques Bascou – qui ne la gère pourtant point, même s’il elle est dans « ses compétences » et qu’il l’a finance ! Programmer une salle multimodale à 20 millions d’euros dont la gestion sera structurellement déficitaire, elle aussi, et demander au président de l’Agglo de lui refiler le Théâtre, pour le mieux gérer, c’était gonflé tout de même… Et il a osé ! Sa solution ?

Articles récents