Faire part du Midi Libre en première page de cette édition dominicale qui nous annonce la (re !)naissance providentielle dans la joie et l’allégresse de notre divine et virginale enfant Carole ! Que sonnent à toutes volées nos merveilleuses et très inspirées cloches communicantes… Alléluia ! Alléluia !
Dans son blog, Bernard Lecomte écrit ceci : « En démocratie, le pouvoir vient du peuple. Pour tout dirigeant élu, la tentation est d’entretenir par tous les moyens la bienveillance du peuple. Pour cela, il y a la communication et tous ses artifices que Macron maîtrise parfaitement : photos dans Match, séquence people à la TV, tweet compassionnel, etc. Le danger est de vouloir maintenir aussi l’information (la vraie, celle qui relate, qui enquête, qui critique, qui instruit) derrière le grand rideau de fumée de la « politique spectacle. »
Les « beautés » de la communication institutionnelle ne me laisseront décidémentjamais insensible tant son dédain de la « langue » y confirme celui de la vérité. Ainsi le dernier « placard » publicitaire du Grand Narbonne sur lequel on peut lire qu’une intention de faire (des grands projets) construisait un territoire (une surface de terre qui présente une certaine unité).
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Il en va de même pour la parole politique. Sa « valeur » d’achat, sur le marché électoral, notamment, est inversement proportionnelle à la quantité d’images et de mots produite et mise en circulation dans les circuits de diffusion médiatiques et les réseaux sociaux. C’est la réflexion que je me faisais ce matin, en ouvrant ma tablette et lisant mon quotidien local. Il ne se passe pas un jour de cette campagne électorale des régionales, dans ma petite ville et son département, sans que son espace médiatique ne soit en effet couvert de photos d’une des 12 listes en compétition.
C’est l’excellent article de Nathalie : «Y a-t-il un un mystère Hollande?» qui m’a incité à revenir sur ce grand moment de télévision, et de communication ratée, que fut la diffusion, lundi, du film d’Yves Jeuland. Un documentaire censé, du point de vue de l’Élysée, nous présenter un François Hollande, modeste, calme et déterminé. À l’écoute des français. L’image inversée de son prédécesseur : «C’est vrai que je suis aussi un peu dans une coquille, une carapace et que peu de gens savent vraiment qui je suis. »
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]