Le géographe Jacques Lévy est l’anti-Christophe Guilluy. Il met en avant l’ouverture à l’autre qui serait la marque des cœurs d’agglomération et montre que ce sont les contribuables des grandes villes qui paient pour les autres. Un point de vue à contre-courant de celui qui prévaut dans les analyses et commentaires du moment sur les « Gilets Jaunes ». Je donne ici quelques extraits recomposés à ma manière, de son long entretien (et passionnant) à la Gazette des Communes.
La bêtise, l’ignorance et la violence roulent souvent ensemble. Sa couleur ? Le jaune ! Celui de motards ou d’automobilistes qui ont détruit, incendié ou dégradé sur les routes de France, ou mis hors de service 2.250 radars. Un vandalisme légitime, expliquent nos motorisés : le contrôle de la limitation de vitesse ne servirait qu’à remplir les caisses de l’État. Ce serait du « racket fiscal ». Absurde ! Qu’en est-il réellement ?
Samedi matin, entre Halles et rue du Pont des Marchand. Le ciel est encore gris de hauts nuages. Un léger vent marin les pousse vers l’intérieur des terres. Au-dessus de ma tête, des goélands tournoient en altitude. Ils crient, raillent – pleurent ? On dirait des vautours réclamant leur pitance. Et l’image de l’un de cette espèce, lors d’une de mes balades sur l’ancien chemin de halage bordant la Robine, à peu près au même endroit, fondant sur une bergeronnette pour la massacrer à coups de bec redoublés, féroces, s’impose brutalement à mon esprit. Plus tard, revenant sur mes pas, elle gisait là, au même endroit, le reste de ses entrailles exposées au soleil…
Lundi matin aux Halles de Narbonne ! Accoudé à un bar, un de mes amis en compagnie de deux autres personnes. Très rapidement la conversation vire au Gilets Jaunes. Je reprends l’une d’entre elles qui s’indignait : « Il se font gazer ! » ; et lui fait observer que ce mot est inapproprié ; que cette comparaison implicite avec le gazage des juifs pendant la seconde guerre est scandaleuse. Il me répond : « le gaz lacrymogène est un gaz, non ? » ; « et pourquoi devrais-je accepter votre champ sémantique, pourquoi me l’imposer ? »
Ve 31.1.2025 Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première […]
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]