Passé le pont des Marchands en direction de « la Maison des Trois Nourrices » , quelques pas suffisent pour rejoindre la place des « Quatre Fontaines » .
Peu connue des narbonnais, dont certains en parlent abondamment sans pourtant la connaître, cette histoire des Barques est parfaitement bien restituée dans un texte publié dans le remarquable Blog Patrimonial de la Médiathèque du Grand Narbonne . Que nous montre-t-il ? Que le coeur d’une ville, comme tout organisme vivant, évolue , se transforme, s’adapte aux conditions de son temps, qu’elles soient démographiques, économiques, technologiques ou esthétiques, notamment .
C’est un restaurant musical comme on en voit dans certains films américains, entre Narbonne et Gruissan. Au milieu de nulle part , Sylvain, le jeune maître de maison, sait accueillir ses clients amateurs de jazz et de bonne musique autour de menus simples et savoureux. L’ambiance en salle, en terrasse ou sur l’ancien chemin de halage respire » l’esprit du lieu » : un ilot cerné par les eaux d’étangs et de rizières. Le soir venu, ses lumières clignotent sur celle du canal de la Robine. En toile de fond, la » Clape » offre ses formes lascives, que le soleil couchant caresse de nuances cuivrées. C’est un endroit, comme ce soir d’été, où l’on rencontre une amie danoise perdue de vue, une petite troupe de sexagénaires anglo saxons descendus d’un village des Corbières, un inconnu venu en Panhard de collection, dont je sais à quel point sa restauration fut difficile, un fonctionnaire démissionnaire faisant office de serveur, des musiciens de Toulouse venus en spectateurs et d’autres personnages assemblés ici dans une joyeuse et nostalgique ambiance des années 60. Sur scène les Oldies, nous remettaient en tête et en corps ACDC, les Stones, Hendrix, The Animals… la joie et l’insouciance d’une génération qui vit se briser les codes et les moeurs d’une société bloquée : les français s’ennuyaient disait-on !… C’était un soir d’été , au Tournebelle, loin, très loin des médiocres » animations » bistrotières des centres-ville alentours et d’un pseudo festival de jazz . Au plus près de ce qu’offre de sincérité un paysage à nul autre pareil. Si par bonheur ou par hasard vous prenez l’envie de vivre quelques heures hors de la vulgarité marchande quotidienne , c’est à la Guinguette qu’il vous faut rendre. A minuit ou à la pointe du jour, quand s’éteignent les lumières et que les yeux brillent, les rizières ressentissent du chant d’amour des grenouilles…
J’ai volontairement attendu jusqu’à ce jour pour apporter quelques légères modifications de forme à ce billet consacré à la dernière réunion du conseil municipal. J’y assistais ! J’espérais , en effet, qu’au terme d’une semaine , de diverses sources, un peu plus de lumière me serait apportée sur le point le plus important de son ordre du jour, à savoir la présentation du compte administratif 2013 .
Pour le reste , et notamment les postures et joutes qui constituent la toile de fond de toute assemblée de ce genre, certes intéressantes en ce qu’elles exposent des caractères et des qualités d’expression, je n’en dirai mot . Plus tard peut-être !
C’est le titre de l’article de Manuel Cudel dans le Midi Libre de ce jour ! Qui m’a fait sursauter . Le possessif d’abord : ses . Ses Barques ! Depuis quand ? Depuis quand en effet suffit-il d’être élu maire pour se voir attribuer ainsi un tel titre de propriété ?
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
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