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Chronique de Narbonne: le Grand Narbonne ! De la présidence et de l’UMP …

Le Grand Narbonne ! De la présidence et de l'UMP ...

Je ne vais pas réécrire ici ce que les lecteurs qui suivent cette chronique savent désormais des conditions dans lesquelles sera élu le prochain président du Grand Narbonne – premier lien ci dessous – , et qui, lorsque je les ai exposées ici bien avant le deuxième tour des municipales, ont fait  » sursauter  » le petit  » mundillo  » politique local . Comment donc, Jacques Bascou , maire sortant battu à Narbonne pouvait se retrouver Président du Grand Narbonne ? Et Didier Mouly conséquemment  » coincé  » sur Narbonne par son premier conseiller municipal d’opposition ? Eh bien oui , ce scénario inédit va effectivement se réaliser dans les prochains jours. Un scénario qui , finalement , devrait permettre à l’UMP de limiter son échec sur la ville centre et faire ainsi barrage à toute tentation hégémonique de Nouveau Narbonne sur l’ensemble de la Narbonnaise – tout en préservant ses positions sur Narbonne. Les régionales sont pour l’année prochaine et on ne voit vraiment pas en effet ce que Monsieur Py et ses amis peuvent attendre de ceux qui se sont refusés à tout accord de deuxième tour aux municipales … De ce point de vue, la seule question en suspend est de savoir si le maire de Leucate et ceux qui le suivent au Grand Narbonne seront des acteurs passifs ou actifs dans le processus en cours pour l’élection de Jacques Bascou à la présidence de la communauté d’agglomération …

Billet écrit dimanche soir à 23 heures 35

Ajouté ce matin de ce lundi à 11 heures . Quand je vous dis que l'Indépendant me suit à la trace ...

Ajouté ce matin de ce lundi à 11 heures . Quand je vous dis que l’Indépendant me suit à la trace …

C’était dans ma petite ville, un ami pleurait sa mère…

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C’était dans ma petite ville . Le ciel était bien  bas . Dans cette petite église, les bancs  rejetaient du monde sur les bas côtés. Les retardataires ne pouvaient y entrer. L’office y fut mené par un prêtre aux accents étrangers, comme dans tant d’autres paroisses . Des mots furent prononcés par un fils pleurant sa mère . Des mots d’amour jaillis d’un cœur brisé . Des mots qu’on redoute un jour d’avoir à dire quand l’âge de la sienne témoigne qu’il en sera bientôt le temps. À la fin de la cérémonie, comme dans tant d’autres églises, la foule en rangs compacts poussait vers la sortie. La famille  attendait pour les remerciements . Sur les côtés de cette puissante colonne, deux laïcs . Immobiles. Un homme et une femme, un petit panier d’osier à la main timidement présenté. Je vois encore le sourire  de cette dame après que j’y eusse déposé mon obole . Son panier était vide, ou presque !  Moi seul ai entendu ses paroles. Un murmure, une douce offrande . Invisible elle était aux yeux du plus grand nombre, et pourtant elle rayonnait . Mon ami, mon frère , René , cet instant, cette communion improbable, cette grâce,  je te l’offre à mon tour . J’aime à penser que ta mère en sourit encore au plus profond de ton âme . Comme la preuve d’un Dieu , le sien, pour lequel , nous disais tu du haut de la chaire, noyé dans le chagrin, elle priait…

La désertion des centre-villes favorise le vote d’extrême droite…

Excellent " papier ", qui vaut toutes les analyses de nos politologues. Il contient en creux ce qu'il convient de mener comme politique de la ville sur la longue durée. La densification des centres villes en est la principale clef. Extraits:

« Il est souvent moins cher de louer un taudis dans le centre, qu'un HLM. De quoi maintenir d'incroyables poches de pauvreté en pleine ville. »

« A Brignoles, au Luc ou au Muy, cette absence de parking central est un grief récurrent des habitants tout comme à Perpignan, où le candidat frontiste Louis Aliot a placé la thématique « stationnement » au tout début de son programme. »

« Les villes du Sud qui ont réélu leur maire au premier tour, ou placé en très bonne posture avant le second, sont celles qui se sont lancées, depuis des années, dans une rénovation énergique du centre de leur cité. »

Narbonne! municipales 2014 : de la presse, des sources et du tartare de boeuf…

Capture d’écran 2014-08-28 à 17.58.35Mon billet d’hier matin :  » une campagne peut en cacher une autre « , dans lequel sont analysées les relations fonctionnelles et politiques entre la commune de Narbonne et la communauté d’agglomération du Grand Narbonne, d’une part, et les chances d’accéder, ou de conserver sa présidence par le vainqueur des municipales narbonnaises de dimanche prochain, d’autre part, a véritablement  » cartonné « . Pour un blog quasi confidentiel , 2000 lecteurs en une seule journée, ce n’est pas mal ! Une petite satisfaction intellectuelle à laquelle s’ajoute, je l’avoue, le plaisir d’avoir eu sur la presse professionnelle locale, deux  » coups  » d’avance. Ce n’est que ce matin , en effet, que  » l’Indépendant  » titre sur ce même sujet et qu’on y peut lire un article à l’évidence plus qu’inspiré du mien. Un ami journaliste, ancien patron d’une rédaction locale, me disait récemment, à l’occasion d’une conversation à bâtons rompus sur les règles déontologiques non-écrites de la profession, qu’il exigeait de ses collaborateurs ( trices ) la  » citations de leurs sources  » ,  » que c’était une question d’honnêteté intellectuelle  » etc… Après tout, pourquoi devrais je en douter et ne pas plutôt admettre qu’un autre puisse avoir sur cette même question, à quelques heures près plus tard, la même idée, la même analyse , la même hypothèse … Sur le parvis des Halles, où , de l’un à l’autre des élus et militants en campagne, ce matin je passais, on se gaussait de ces  » élégantes  » moeurs provinciales ; et, dans le petit restaurant où j’ai mes habitudes, vers midi, sa charmante et souriante hôtesse, Vanessa, qui me fait l’amitié de suivre mes écrits, m’a accueilli par un grand et malicieux sourire en me montrant son plat, sa suggestion … et, ironiquement, le journal local du jour ! J’ai choisi  » son tartare  » de boeuf . Bluffant !

 

Narbonne! deuxième tour : analyse à chaud du désistement de monsieur Pinet …

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Frédéric Pinet, le candidat UMP, renonce à se maintenir au second tour, la voie est donc toute dégagée pour Didier Mouly , et la situation se complique encore un peu plus pour Jacques Bascou, privé, de surcroît , du soutien explicite du Front de Gauche. Comment analyser cette décision de la tête de file de la droite républicaine et du centre ? En toute logique, la stratégie de ce parti fondée sur son intérêt à long terme, lui commandait en effet d’investir la scène locale pour ne plus être à l’avenir phagocyté et « brûlé » par Nouveau Narbonne, comme il le fut pendant tout le règne d’Hubert Mouly . Pour son candidat, il était donc tout à fait compréhensible , qu’il se maintienne, et ce quel qu’en soit, à court terme, le prix politique à payer. Cela c’est la théorie ! Et puis, et puis il y a la pratique, les conflits de personnes, les pressions de toutes sortes, le poids de décisions lourdes de conséquences , sur soi, ses amis, ses relations ; les insultes, les calomnies. Bref, tout ce que l’écosystème politique produit naturellement, si je puis dire … Cela pour dire aussi que le subjectif et le contexte jouent bien sûr un très grand rôle dans ce genre de situation. Le problème, quand même, ici, c’est d’avoir sacrifié la stratégie au profit d’un désistement tactique sans bénéfice électoral en retour. Dans une guerre de mouvement, quand on privilégie la tactique en oubliant la stratégie, on perd sur tous les plans ! De sorte que l’on peut d’ores et déjà dire, que l’on vient d’assister à un Hara Kiri politique, dont on ne mesure pas encore évidemment tous les effets, pour ce parti j’entends… et Nouveau Narbonne et le FN , à court terme, en sont à coup sûr les principaux bénéficiaires. On peut se demander enfin, et à juste titre à postériori, si , pour en arriver là, après une campagne de division comme jamais à droite , il n’était pas préférable pour une UMP si peu sûre de sa stratégie et de ses objectifs – la personne de Frédéric Pinet n’est pas en cause ici – d’organiser et d’accepter l’union d’entrée de jeu, en abandonnant toute velléité de reconquête politique sur la scène locale. Cela dit, je peux me tromper et espère le secours d’une bonne âme afin de m’en faire la convaincante démonstration – je ne plaisante pas ! Mais bon, n’ayant aucun intérêt particulier partisan à défendre dans ce débat, sinon celui de ma seule liberté d’expression – pas négociable elle – je n’insisterai pas sur ce sujet . Un dernier point toutefois sur la ventilation de ces voix qui se sont portées sur monsieur Pinet au premier tour – près de 11 % : beaucoup vont manquer, je crois ! Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. Mais, en politique, comme en d’autres domaines rien n’est jamais acquis , ni la force ni la faiblesse …

 

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