Demain, Notre-Dame de Paris sera  encore plus belle !

Tant de choses paraissaient dérisoires devant le spectacle effrayant de Notre Dame de Paris en feu, hier soir, jusqu’à tard dans la nuit ; une nuit sans fin de noires pensées et de gorges nouées. Comme pour nous rappeler que l’essentiel résidait dans ces lieux de mémoires « inutiles » et beaux qui marquent et font encore l’histoire des hommes ; celle de leur génie et de leur art, de leurs espoirs… ou de leur espérance…

À l’Assemblée Nationale, une toile d’Hervé Di Rosa banaliserait le racisme !

le 4 avril, l’hebdomadaire L’Obs publiait une tribune signée par Mame-Fatou Niang et Julien Suaudeau, intitulée « Banalisation du racisme à l’Assemblée nationale : ouvrons les yeux ». L’objet de leur colère, de leur indignation : une toile d’Hervé Di Rosa célébrant la première abolition législative de l’esclavage peinte en 1991 dans le cadre d’un ensemble plus vaste – treize tableaux – intitulé « L’Histoire en peinture de l’Assemblée nationale ».

Le nouvel ordre moral.

Extrait du « Le nouvel ordre moral » par Christophe Carraud, qui signe, hélas !, le dernier numéro (le 47) de la Revue Conférence :

« De même que la propagande va avec le repli (des années noires et anciennes l’ont suffisamment démontré), la tolérance s’accompagne sans coup férir de la chasse aux sorcières. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, comme chacun sait. Que la conséquence en soit le règne de la contradiction, qu’importe ; il suffit que celle-ci soit ludique et libre à son tour. Et du reste, l’individu « l’assume », selon le terme consacré : le tour est joué. Voilà toute une tradition du droit civil passée à la trappe, sur laquelle vient peser de son vaste séant la loi du plus fort, c’est-à-dire de l’opinion dite dominante par les instruments de propagande.

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