Pour ne pas lui causer d’ennuis, je la nomme ici Mary Poppins. Je sais qu’elle ne m’en voudra pas. Elle préside, réellement, un petit club sportif dans un discret patelin audois. Ses membres n’encombrent guère des vestiaires, qui d’ailleurs n’existent pas. Inutiles ! On chausse ses baskets à la maison. Onva bien à la messe avec, non ?
Le 5 octobre 2015, était lancée l’Année de l’innovation France-Japon (2015-2016). Depuis, en France et au Japon, jusqu’à la fin de ce mois de décembre, a été organisée une série d’événements, sous la forme de séminaires scientifiques, de conférences et de débats, d’expositions sur la technologie et le design/la mode et de manifestations liées à la promotion des entreprises et la culture. Et les 6 et 7 décembre 2016, Osaka, principale ville du Kansai et du Japon, accueillait le Grand Forum de l’Année de l’innovation franco-japonaise pour deux jours d’expositions et de séminaires. Carole Delga y était accompagnée d’une longue et forte délégationd’élus, de cadres de son administration, de chefs d’entreprises, d’universitaires et de journalistes, notamment.
Excellent dossier réalisé par Manuel Cudel et Jean-Luc Ferré dans le dernier numéro de l’Express, daté du 30 novembre. On ne présente plus ici Manuel Cudel, qui fut le patron de la rédaction narbonnaise du Midi Libre et à qui on doit, après avoir succédé à Jacques Molénat dans l’Express, de précédents dossiers sur des personnalités régionales de premier plan. Je pense notamment à celui, épatant, qu’il avait consacré « aux secrets de l’empire Nicollin. Cette semaine, c’est la jeune présidente de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée qui fait l’objet de tous ses soins. Avec une question en titre : « Carole Delga est-elle à la hauteur ».
Hier matin, un paquet de réclames, par un quidam, a été déposé dans l’entrée de mon petit immeuble. Le tri fait, j’ai conservé le « journal officiel » de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Je l’ai feuilleté, consterné ! Je pensais , sans grandes illusions cependant, que les objectifs visés par le législateur : fin des financements croisés, claire répartition des compétences, spécialisation de la Région sur des programmes « structurants »… seraient illustrés par des exemples probants.
Dans un récent billet, je montrais tout ce que la réforme territoriale devait à monsieur Baylet : maintien des départements et confusion juridique dans la répartition des compétences et les financements croisés entre collectivités. Ces derniers notamment, dont la limitation à certaines actions est en passe de se transformer en pratique courante, comme elle l’était avant le vote de la loi NOTRe.