Archive pour septembre, 2019

Narbonne ! Municipales2020 : Monsieur Daraud exhibe d’exceptionnelles « prises de guerre » !

Fondés au début du XXe siècle, les Pandores et les Bigophones étaient deux groupes carnavalesques Carcassonnais qui ont totalement disparu du paysage, à la fin des années 1950. Ici les Pandores sont dans l’Hôtel de Ville de Carcassonne.

 

 

Ah ! il sait faire parler de lui, le bougre. Il lui suffit, pour ce faire, de débiter, au goutte-à-goutte, si je puis dire, le nom d’une des quarante-deux ou trois personnes qui pourraient figurer sur sa liste, aux municipales de 2020, et d’en vendre les séquences au quotidien local, qui les met illico en « boîte ».

Souvenir d’enfance…

     

Ce matin, je me suis étrangement réveillé, venue du plus profond de mes souvenirs d’enfance par ce mystérieux processus physico-chimique que la science n’arrive toujours pas à expliquer, avec l’image d’une petite « sainte vierge » posée sur la tablette de nuit de ma grand mère.

Place du Forum, la préservation de la biodiversité, celle de la nature et celle des mots étaient à l’étude, s’exposaient…

   

Hier matin, j’ai passé un petit moment, place du Forum, au milieu de jeunes filles et de jeunes  garçons du Lycée Beauséjour. Ils l’animaient gaiement, avec leurs enseignants, sur le thème de la biodiversité et la protection de l’environnement.

Narbonne ! Municipales2020 : Majorité du Grand Narbonne et Rassemblement des « forces de gauche », la guerre ?!

Éditions de Pékin !

   

Je n’étais pas à la réunion publique, samedi dernier, organisée au Palais du travail par les « forces de gauche », mais le journaliste de l’Indépendant en a rapporté, à sa manière, les débats — j’écris débats, sans être sûr que ce mot corresponde vraiment à la teneur des discours et des propos échangés.

Narbonne ! Journée du patrimoine : la rétrospective de l’oeuvre de Léon Diaz-Ronda au Palais-Musée des Archevêques.

Léon Diaz-Ronda, né à Madrid en 1936, vit et travaille à Narbonne depuis 2013. Peintre nomade, il a éclairé de son talent de nombreuses galeries. Aujourd’hui, c’est dans la prestigieuse salle des Consuls du Palais-Musée des Archevêques que son travail est mis à l’honneur. Une rétrospective qui rassemble une sélection d’oeuvres très différentes entre elles, correspondant aux trois grandes évolutions de sa recherche personnelle et de sa traduction dans son art.

 

Sitôt franchit le seuil de cette splendide salle des Consuls, on est tout de suite saisi, en effet, par des « pièces » où l’influence des grands expressionnistes est singulièrement manifeste. Une période tourmentée de la vie de Léon Diaz-Ronda où, à travers, sa peinture, il tentait, selon son expression, d’exorciser « une partie de ses démons. »

     

Le « carré » suivant, lui, est consacré à la gravure, dont on voit qu’elle prend le pas sur la peinture, jusqu’à ce que les deux se confondent. La couleur disparaît, les formes se géométrisent. Le noir et le gris, sur des supports « métalliques », suggérent  le caractère objectif du cours des choses. Finie l’expression d’une subjectivité en proie aux passions de l’existence…

   

Puis avec l’abandon de la gravure, depuis 20 ans, remplacée par la photographie, cet équilibre enfin trouvé, d’une subtilité telle que le réel désormais figuré dans les images de Léon Diaz-Ronda en absorbe les formes et les tons. Une figuration d’un réel qui s’échappe et s’enfuit jusqu’au bord du cadre. Comme ses personnages aux contours flous, nimbés d’une lumière ocre, cuivrée, qui semblent pris dans les tenailles d’un temps lourd et évanescent. Où vont ces silhouettes sans épaisseur, aux contours flous et sans distinctions ? Que font ces personnages isolés dans des rues sombres et vides, qu’attendent-ils, lourds d’un passé perdu, sous le voile d’une lumière crépusculaire ? Ou d’autres,  assemblés, formant une masse compacte, dont on devine l’extrême et pesante attention ; celle de corps tout entiers usés par les ans et les épreuves de la vie.

   

Dans la plénitude de son art, le silence se fait entendre sous les doigts de Léon Diaz-Ronda. Un silence aux reflets brumeux dans lequel circulent les fantômes du temps. Avec pour horizon le temps de l’origine, sans autre espoir que d’en conjurer la peur…

(Le titre de cette rétrospective ? « ST » : Sans titre, précisément)