Le dimanche matin, sur le parvis des halles, mon premier geste est de fouiller dans « la boîte à 1€ » du très discret bouquiniste dont les tables couvertes de livres d’occasion semblent occuper depuis des lustres toujours le même espace. Ce faisant, j’espère y trouver, comme cela m’est déjà arrivé, une de ces « pépites » littéraires dont je garde longtemps le vif plaisir alors éprouvé dans l’instant même de leur découverte. Hier, un ami qui pratique le même rituel dominical, m’avait précédé ; il tenait dans ses mains une ancienne édition des « Sévillanes » de Jean Cau.
Roger Brunet est un éminent géographe avec qui j’ai pas mal travaillé. Lui, avait créé la maison de la Géographie de Montpellier , à la Région, nous la cofinancions, et je « m’occupais » d’économie, de recherche et de formation, notamment. Par métier, si je puis dire, mais aussi parce que j’aimais m’entretenir avec lui d’aménagement du territoire, en général, et de celui de l’ex-Languedoc-Roussillon, en particulier, nous nous rencontrions et discutions, souvent, de ces questions.
Sur le chemin des Halles, ce matin, – j’allais faire mes courses – , deux de mes amis m’ont gentiment interpellé. Ils buvaient un café à la terrasse du « Centaurée » ; et m’ont proposé d’en boire un avec eux. J’ai aussitôt accepté.
Devant chez moi, un gros chantier de rénovation urbaine : réfection et embellissement des trottoirs, chaussées et places du quartier délimité par précisément la place des Quatre Fontaines, l’ancienne Place au Blé et la rue des Trois Pigeons. Depuis quelques jours, et pendant encore quelques semaines, ces voies de circulations, ces espaces d’agréments et de stationnement ne sont plus.
Des hommes et des femmes qui défilent sur une avenue, dans la nuit, flambeaux tendus vers le ciel. Au premier plan, certains portent des gilets marqués du sigle de la CGT. Deux d’entre eux, portent des piques au bout desquelles sont plantées des têtes à l’effigie d’Emmanuel Macron.